L’ exposition photos d'Akwa Bétotè, intitulée "Corps instrumental" se donne à voir comme un jardin secret, une parenthèse onirique parmi l'activité de ce photographe de presse. Et paradoxalement cette digression singulière, en noir et blanc, s'inscrit dans la suite logique de son travail de chasseur d'image principalement lié à la scène artistique.
Mais ici, au travers de ces images loin des aléas de la scène et du reportage cherche à saisir des liens magiques et si souvent diaboliques qui émanent des instruments de musique enlacés au corps. De ce rapport tout en demi-teinte, naît une photographie mêlant érotisme et séduction, impertinence et poésie...